Il aura fallu 10 ans à Anna Julia Benczédi pour créer sa BD.
Comment Eilin du fond de l'eau est passé de 20 à 200 pages.
C'est un titre à part, une plongée incroyable et unique dans le folklore roumain. Eilin du fond de l'eau est paru le 20 août dernier et il faut avouer que cette histoire de sirène a de quoi intriguer.
Parue chez Aventuriers d’Ailleurs, cette œuvre nous emmène au cœur des légendes d’Europe de l’Est dans une aventure à la fois poétique et bouleversante.
L’histoire suit Eilin, fille d’une sorcière de l’eau et d’un inventeur visionnaire dont l’avidité finit par menacer l’équilibre fragile de la nature. Entre amour et respect du monde magique transmis par sa mère, la jeune fille doit affronter ses propres contradictions pour protéger la montagne de ses ancêtres.
Portée par une atmosphère envoûtante et une réflexion écologique subtile, cette bande dessinée mêle conte initiatique, mythologie roumaine et aventure fantasy dans un univers d’une grande richesse visuelle.
On vous a d'ailleurs déjà parlé de ce titre lors de sa sortie, en août dernier.
"Au début, nous voulions faire un projet court"
Dans un entretien exclusif accordé à BambooMag! Média, la dessinatrice et auteure Anna Julia Benczédi a pu revenir sur la création de cette BD aussi différente qu'exceptionnelle :
Plongez au cœur des mythes et légendes du folklore roumain avec Eilin du fond de l’eau, une bande dessinée envoûtante publiée chez Aventuriers d’Ailleurs.
Eilin, fille d’une sorcière de l’eau disparue, vit aux côtés de son père, un inventeur aussi génial qu’ambitieux. Mais lorsque celui-ci se laisse corrompre par la quête de richesse et de pouvoir, exploitant sans scrupule les ressources de la montagne, Eilin doit faire un choix déchirant : sauver la nature de ses ancêtres ou rester fidèle à son père.
Entre fantasy écologique, héritage magique et légendes d’Europe de l’Est, cette aventure initiatique entraîne le lecteur dans un univers poétique et sauvage où l’eau, la montagne et les esprits anciens dictent encore leur loi.