"Les enfants sont peut-être plus exigeants"
Stefano Turconi répond à nos questions.
Il a dessiné pour le magazine "Topolino" pendant une vingtaine d'années. Cela ne vous dit peut-être rien, mais il ne s'agit ni plus ni moins que de la version italienne de notre cher Mickey. Après Disney, Stefano s'est finalement rapproché de l'hexagone et a commencé à dessiner, en France, des romans graphiques. L'auteur de la série à succès Camomille et les Chevaux a répondu à nos questions pour BambooMag avec franchise et sourire !

Qu'est-ce qui t'a donné envie de te consacrer au dessins ?
J'ai toujours aimé dessiner. Un jour, un dessinateur de BD est venu dans mon école pour parler de son métier. C'était en 1982, j'avais huit ans, j'ai ressenti une sorte d'illumination ! C'est à ce moment-là que j'ai décidé de devenir professionnel. J'ai même conservé le portrait d'un chef indien qu'il m'avait offert.
Quelle est ta formation ?
J'ai appris mon métier à l'Académie Disney, à Milan, qui n'existe plus aujourd'hui. Mon professeur était Alessandro Barbucci, le dessinateur de Sky-Doll et de Monster Allergy. J'ai aussi étudié la sculpture à l'Académie des beaux-arts, mais je la pratique seulement pour le plaisir.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui souhaite devenir dessinateur professionel ?
Je lui donnerais deux conseils. D'abord, dessiner, dessiner, dessiner. Ensuite, lire, lire, lire ! Je l'inciterais aussi à copier les auteurs qu'il apprécie, à regarder des films et à s'inspirer de la réalité.
Tu dessines à la fois pour les enfants et pour un lectorat adulte, quel est le public le plus difficile ?
Les enfants sont peut-être plus exigeants. Il faut surtout réussir à capter leur attention, car ils sont très sollicités par les jeux vidéo et les réseaux sociaux. Il est plus dur de leur donner envie de lire des livres, et la lecture d'une bande dessinée demande de lui consacrer du temps...

Camomille a 10 ans. Et elle a une passion : les chevaux. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Quand elle était petite et qu’elle passait devant le club équestre des Quatre-Fers, elle se pinçait le nez. Et puis, elle a fait la connaissance d’un superbe cheval, Océan. Depuis, ils sont devenus inséparables. Ensemble, ils galopent cheveux et crinière au vent.
L'interview complète de Stefano Turconi est à retrouver dans le Bamboo Mag' n°89 !