Rojava : 50% influenceuse, 50% combattante, 100% cauchemar pour Daech !
Démarrée en 2011, la guerre civile syrienne a pris fin en novembre 2024 avec la destitution du dictateur Bachar el-Assad. Ces 13 années de conflits ont dramatiquement fracturé la société syrienne et amené sa population à prendre les armes. Parmi ces combattants civils, des combattantes : les YPJ, ces brigades féminines de défense kurdes ont fait la une des journaux télévisés par leur détermination face aux troupes de Daech.
Rojava est une bande dessinée en l'honneur de ces combattantes kurdes !
Face aux fondamentalistes, l'indomptable volonté de la jeunesse
Agées de 18 à 40 ans, les combattantes Yézidis de la résistance kurde constituaient un cauchemar pour ceux qui veulent contrôler les corps et les esprits des femmes.
La légende veut même que les soldats de Daech redoutaient les affrontements avec ces farouches guerrières parce qu'ils pensaient que s'ils seraient privés de paradis s'ils se faisaient tuer par une femme (SIC).
L'origine de Rojava
Quand Aurélien Ducoudray (Camp Poutine, Maidan Love...) a découvert les combattantes Yézidis, il a été frappé par la jeunesse et les tenues de certaines soldates : impossible de faire la différence entre des adolescentes françaises et ces dernières... Enfin, hormis le fait qu'elles ont dû prendre les armes pour se battre férocement pour défendre leurs droits. C'est cet incroyable contraste qu'il a voulu raconter avec le dessinateur virtuose Sébastien Morice (Facteur pour femmes, Marius...) dans cette bande dessinée d'action sur cette lutte féministe armée. Préparez-vous à être secoués !
Résumé de l'album
La lutte d’une jeune combattante kurde pour l’émancipation des femmes et de son peuple
Rojava, 16 ans, intègre les YPJ, les brigades féminines de l’armée kurde, unies dans leur lutte pour la survie et l’émancipation. Devenue, par sa beauté, et malgré
elle, une icône médiatique, elle déborde d’idéaux mais reste encore naïve face à la dure réalité du front. Déterminée à prouver sa valeur, elle affronte le danger et
participe à des missions critiques, tout en découvrant la complexité de la guerre : ses moments de solidarité, d’humour et de désespoir. Au fil d’expériences marquantes, Rojava comprend que la guerre n’est pas seulement un combat contre un ennemi, mais aussi une bataille intérieure pour préserver son humanité.